| ![[Photo of the Author]](../../common/images2/MichaelTschater.jpg)  par  Michael Tschater
 <tschater/at/web.de>
 
 L´auteur:
 
 Michael est principalement occupé par des développements
    logiciels relatifs au matériel (firmware). Pour son projet actuel,
    une décision supplémentaire concernant l'environnement de
    développement - pour être utilisé pour la programmation de « l'interface »
    de son firmware - a dû être prise.
 
 Traduit en Français par:
 Florent Morel <fleuh-(at)-free.fr>
 
 Sommaire:
 | 
 
| Logiciel de développement indépendant de la plate-forme![[Illustration]](../../common/images2/article350/osindep.gif)  Résumé:
 
    Pratiquement tous les équipements utilisés dans l'industrie peuvent
    être controllés à travers un réseau. L'interface utilisateur tourne
    indépendemment du matériel et agit comme un simple client, recevant et
    envoyant des données non critiques (i.e. paramètres d'initialisation
    et résultats de mesures ou tests). Ceci est représenté en vert dans
    le diagramme suivant :_________________ _________________ _________________
 ![[gui frontend]](../../common/images2/article350/frontend_en.png) Les projets logiciels requièrent souvent une réponse à la question :
     « Quel système d'exploitation doit être suppporté ? ». Tandis que les
     lecteurs de ce magazine préfèrent Linux,
     il est nécessaire de supporter d'autres systèmes (principalement
     Windows). En principe, la question du système ne doit pas représenter
     le problème dominant d'une application ; l'utilisateur doit être
     capable d'arriver à des résultats de manière intuitive.
 L'article suivant devrait démontrer que le choix d'une plate-forme
    spécifique n'est pas requis puisqu'il est possible d'écrire des
    programmes qui peuvent être compilés pour différents systèmes
    d'exploitation. Cet article sera limité aux PC avec Linux et
    Windows. Il devrait aussi être possible d'utiliser les applications
    sur Mac et MacOSX mais ceci ne peut être démontré faute
    de matériel.
 
 
 
 | 
    Avec les bibliothèques indépendantes des plate-formes, il est nécessaire de faire la
    différence entre deux approches pour ce qui est des boîtes de dialogues ou des menus :
    
      - Bibliothèques natives : pour afficher les éléments de l'application, les routines
      correspondantes du système d'exploitation sont utilisées. Cela assure
      que tous les contrôles apparaissent de la même manière que le reste des
      applications du système. Une bibliothèque native gère différemment les
      contrôles sous Linux et sous Windows 2000 ou XP.
 
- La seconde possibilité est de programmer un comportement et un look
      particulier, ainsi tous les contrôles seront affichés de la même façon sous tous les
      systèmes d'exploitation.
 
En plus des caractéristiques techniques des bibliothèques, d'autres facteurs
    opérationnels jouent un rôle qui doit être comparé :
    
      - Environnement de développement : un environnement de développement
      intégré (ex : GUI builder, générateur de makefile) simplifie le
      travail du développeur.
- Documentation et support : aide immédiate en cas de problèmes.
- Coûts : alors que la plupart des bibliothèques sont disponibles
      gratuitement pour un usage privé, l'utilisation des bibliothèques dans les
      applications commerciales entraînera parfois un coût supplémentaire. Ces coûts
      devront être justifiés à sa hiérarchie lors de projets commerciaux.
- Coût réel pour effectuer le portage vers d'autres systèmes.
Dans certains cas, il est important de prendre encore une petite chose
    en compte, cependant cela ne s'applique pas à tous les projets :
    
      - Le logiciel créé doit utiliser les contrôles natifs pour s'intégrer
      sans faille dans l'architecture existante. L'utilisateur ne doit pas
      être en mesure d'identifier les différences entre le nouveau logiciel
      et un existant sur son système.
 
En affichant les bibliothèque dans un modèle de couches, on obtient ceci :
    
       
    
     
Langages de Programmation
    Le premier critère à choisir est le langage de programmation. Il y a plusieurs choix,
    qui vont être discutés plus bas : 
    
      - bibliothèques C/C++
- Java
- Kylix
- Smalltalk
- Mozilla
Les alternatives à C et C++ seront expliquées plus en détail car elles sont moins
    prisées des développeurs.
     
     
Exemple d'application
    Pour pouvoir comparer les différents paquets logiciels, un exemple d'application
    utilisant toutes les bibliothèques doit être généré. L'implémentation de
    l'application n'a aucune fonctionnalité mais elle montre les principaux contrôles.
    Pour les fenêtres, le programme créé sera du pur Windows (Visual C++ 6.0,
    bibliothèques MFC-Class), les autres paquets lui seront comparés. Nous comparerons
    le « look & feel » (design et comportement des contrôles). Les distributions Linux
    utilisées seront RedHat Fedora Core 2 et Debian 3.0.
    
      
      
      Captures d'écran Windows 2000 et Windows XP (code source pour
      Visual C++ ici (win32_src.zip)).
    
     
Bibliothèques C/C++
     
Trolltech Qt
    Qt est une bibliothèque de classes de la compagnie Norvégienne
    Trolltech pour créer des applications sur plate-forme indépendantes
    avec C++. KDE, un des gestionnaires de fenêtre de Linux, est basé
    sur le paquet Qt. À l'origine, Qt était sous une licence qui
    n'était pas tolérable de la part de beaucoup d'utilisateurs Linux.
    Pour cette raison, la bibiothèque GTK+ a été développée. C'est cette
    bibliothèque que l'on retrouve dans le gestionnaire de fenêtre Gnome.
    Pendant ce temps, la version Linux, tout comme la version MacOS,
    fut disponible sous licence GPL, incluant tout le code source. Qt
    pour Windows est toujours disponible dans le commerce. Une version
    d'évaluation doit pouvoir être téléchargée depuis leur page web - une
    distinction de licence est effectuée selon que l'utilisation est
    commerciale ou académique. C'est la version commerciale d'évaluation dont il
    sera question par la suite. Cette version requiert de s'enregistrer auprès de Trolltech.
     
     En plus des versions pour Windows, Linux (Unix) et Mac,
     une version embarquée est disponible. Elle tourne sur
     différents Linux embarqués et offre une fenêtre d'administration plus
     épurée.
    
    L'installation sous Linux se déroule comme prévu, sans accroc.
    Le générateur d'IHM (interface utilisateur) Qt Designer est inclus,
    tout comme la documentation détaillée, des exemples d'application, un guide de démarrage rapide
    (Quick Start Guide) et une revue des classes. Qt Designer génère une
    description XML de l'IHM. En utilisant l'outil QT-Tool qmake, vous
    pouvez générer un Makefile valide à partir de la description XML.
    Ce Makefile génère alors le code source C++ à partir de la description
    de l'IHM (Qt-Tool : uic) et appelle le compilateur Méta-Objet
    (Meta Object Compiler) (Qt-Tool : moc). Celui-ci traduit les
    extensions (en langage Qt) en code source C++. Ensuite, une procédure
    standard de make pour compiler l'exécutable peut être opérée.
    
    La séquence suivante est nécessaire pour générer les fichiers
    souces manuellement (le fichier en entrée est MyDialog.ui) :
    
      - uic MyDialog.ui > MyDialog.h
- uic -impl MyDialog.h MyDialog.ui > MyDialog.cpp
- moc -o moc_MyDialog.cpp MyDialog.h
    
      
      
      Captures d'écran Linux et Windows 2000 (code source pour QtDesigner
      ici (qt_src.tar.gz)
    
     
Résumé sur Qt
    
      
        | Nom : 
 | Trolltech Qt 
 | 
      
        | Version : 
 | 3.3.2 
 | 
      
        | Systèmes d'exploitation : 
 | Linux, Win32, MacOS, Solaris, IRIX, AIX, HP-UX 
 | 
      
        | Langage : 
 | C++ 
 | 
      
        | Licence : 
 | GPL ou licence propriétaire (commerciale) 
 | 
      
        | Avantages : | 
            bibliothèque de base de KDE (Windows Manager sous Linux)installation des paquets dans toutes les distributions standard
            (installation très simple)
contrôles génériques sous Windowssuperbes environnements de développement approuvée
support des migrations pour les applications Win32 MFC
	    permettant une conversion incrémentale du code source MFC.
 | 
      
        | Inconvénients : | 
            possibles coûts de licence (montant élevé)le logiciel d'évaluation produit des erreurs lors de
	    l'installation sous windows | 
      
        | Environnements de développement : 
 | e.g. QtDesigner, KDevelop 
 | 
      
        | WWW : | http://www.trolltech.com | 
      
        | Documentation : 
 | manuels, tutoriels, listes de diffusion e.g. http://doc.trolltech.com/3.3/index.html
 
 | 
      
        | Projets références : 
 | 
            KDE Desktop (Defaut e.g. avec SuSE)
Navigateur OperaAlbum Photoshop | 
      
        | Distribution : 
 | très diffusé 
 | 
    
    
    
     
wxWidgets
    L'outil wxWidgets est disponible depuis quelques 12 années, mais
    il n'obtint son nom actuel qu'il y a quelques mois. Le
    nom wxWindows, utilisé jusque là, fut abandonné après quelques
    « discussions » avec Microsoft. wxWidgets inclut une impressionante
    collection de classes pour tous les domaines d'application. La
    liste des applications références démontre la maturité du
    paquet logiciel.
     
     Le programme est en C++, il est similaire à Visual C++ sous
     Windows.
     
     Un inconvénient avec wxWindows2.4.2 sous RedHat Fedora Core 2
     est que vous rencontrez des erreurs en compilant les programmes
     d'exemple. La cause est que des appels GTK+ sont déclarés private
     dans les versions GTK+ patchées par RedHat. L'appel à ces fonctions
     n'est donc pas permis. Cependant ce sont des problèmes mineurs.
     Tout fonctionne normalement quand la bibliothèque standard GTK+ est
     utilisée. Sous Debian, tout roule.
    
    
    L'installation sous Windows fonctionne sans problème.
    
    
      
      
      Captures d'écran Linux et Windows 2000 (code source pour wxWidgets ici (wx_src.zip)).
    
    
     
Overview of wxWidgets
    
      
        
          | Nom : 
 | wxWidgets 
 | 
        
          | Version : 
 | 2.4.2 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Linux, Win32, systèmes embarqués 
 | 
        
          | Langage : 
 | C++ 
 | 
        
          | Licence : 
 | LGPL | 
        
          | Avantages : | 
              prise en main aisée (beaucoup d'exemples).
très bonne documentation. | 
        
          | Inconvénients : 
 | 
              Problèmes avec la combinaison : Fedora Core 2 -
              wxWindows2.4.2 | 
        
        | Environnements de développement : 
 | 
 | 
        
          | WWW : | http://www.wxwidgets.org 
 | 
        
          | Documentation : 
 | manuels, tutoriels, listes de diffusion, wiki e.g. http://wiki.wxwidgets.org
 | 
        
          | Projets références : 
 | AOL Communicator | 
        
          | Distribution : 
 | pas très diffusé 
 | 
      
    
    
    
     
GTK+ (avec gtkmm)
    L'acronyme signifie « The Gimp Toolkit » (la trousse à outils de
    The Gimp). Deux célèbres projets sont le Windows Manager Gnome -
    inclus dans beaucoup de distributions Linux - et l'application
    graphique The Gimp. Gnome est l'un des deux principaux environnements de
    bureau - avec KDE (voir Qt) - sous Linux. C'est l'environnement
    par défaut dans nombre de distributions. Avec la sortie de GTK+
    version 2, le « look & feel » a été sensiblement amélioré.
     
     Une particularité de GTK+ est sa complète implémentation en C.
     En conséquence, le générateur d'IHM glade2 produit du
     code C. En utilisant gtkmm (anciennement GTK--), le code
     peut aussi être généré en C++.
     
     Contrairement à l'apparence très « professionelle » de GTK+ pour
     Linux, 'GTK+ for Win32' n'est pas impressionant. Cliquer sur le
     lien de la page principale de GTK+- affiche immédiatement
     l'avertissement suivant : « The
    program(s) might crash unexpectedly or behave otherwise
    strangely » (Le programme peut crasher de façon
    imprévue et agir de façon étrange). (Mais bien sûr,
    beaucoup d'autres programmes commerciaux tournant sous Windows
    agissent de même). La stabilité semble dépendre fortement de la
    machine, des pilotes d'affichage, des autres programmes installés
    ou non présents (statut du 06 Septembre 2004). Les développeurs
    courageux cliqueront sur la page de téléchargement quand même. Pour
    un paquetage facile à prendre en main, veuillez repasser.
    Au lieu de cela, le développeur pourra lire des instructions sur comment
    installer nombres de
    composants logiciels, et comment revenir sur la page de téléchargement
    si certains composants spécifiques sont manquants. Cela correspond
    parfaitement au message de la page d'accueil de GTK+ pour Windows :
    « You are expected to be quite experienced
    to be able to use GTK+ in your own programs. This isn't Visual
    Basic. » (Il est nécessaire d'être expérimenté pour pouvoir utiliser
    GTK+ dans ses propres programmes. Ceci n'est pas Visual Basic).
    Après avoir installé les composants initiaux et une tentative ratée
    de commencer une des applications d'exemple, la plupart des développeurs
    peuvent avoir perdu leur envie d'aller voir plus loin avec cet outil.
    GTK+ pour Win32 pêche donc par une présentation et une prise en main pas très
    professionelle, ce qui ne le destine donc pas à ce type d'applications.
     
     
    
      
       Capture d'écran de GTK+ pour Linux (code source pour glade2 
      ici (gtk_src.tar.gz)
    
     
Résumé sur GTK+
    
      
        
          | Nom : 
 | GTK+ - The GIMP Toolkit 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Linux, Win32 
 | 
        
          | Langages : 
 | C (C++ avec gtkmm) 
 | 
        
          | Licence : 
 | LGPL 
 | 
        
          | Avantages : 
 | 
              bibliothèque de base de Gnome (gestionnaire de fenêtres sous
              Linux)paquet d'installation inclus dans toutes les distributions
	       standard (installation très simple)
contrôles génériques sous Windowsapprouvé (sous Linux)
 | 
        
          | Inconvénients : 
 | 
              L'implémentation Win32 est instable (statut du 09-2004)
 | 
        
          | Environnements de développement : 
 | e.g. 2glade (GUI Builder), Anjuta | 
        
          | WWW : | http://www.gtk.org | 
        
          | Documentation : 
 | manuels, tutoriels, listes de diffusion e.g. http://developer.gnome.org/doc/API/2.0/gtk/index.html
 
 | 
        
          | Projets références  : 
 | 
              Gnome DesktopThe GIMPGnumeric
 | 
        
          | Distribution : 
 | Linux: très bien diffusé, Windows: distribution marginale 
 | 
      
    
    
     
     
FLTK
    Le Toolkit FLTK (pour Fast, Light Tool Kit) est un paquet trop
    méconnu. Il fut implémenté comme le successeur de XForms. Les sources
    complètes sont téléchargeables depuis le site du projet. La taile,
    2.3Mo (Linux) ou 3Mo (Windows) prouve son nom. Installation sous
    Linux sans accroc : on dépacke, on lance 'make', et c'est fini !
    L'utilisateur a alors à sa disposition bibliothèques, applications
    d'exemples, le GUI builder « fluid » et un handbook de programmation.
    Évidemment, le nombre de classes mis à disposition est plus réduit
    que ceux de « poids-lourds » comme Qt ou wxWindows. Les classes incluses
    couvrent tout le domaine GUI, c'est-à-dire : fenêtres, menus,
    contrôles, OpenGL et affichage d'images. Les classes pour des
    communications réseau et autres ne sont pas incluses.
     
     L'installation sous Windows était plus compliquée. Sous l'environnement
     de développement Visual C++, seul le projet principal nécessitait
     un portage. Cela génère cependant des problèmes avec les
     bibliothèques graphiques. Une solution simple est de supprimer les
     commentaires dans le fichier de configuration config.h. Une seconde
     spécificité de Windows est que la version DEBUG de la bibliothèque
     FLTK ouvre toujours une fenêtre DOS additionnelle. Cela assure,
     aux programmes démarrés depuis la ligne de commande, la possibilité
     d'écrire sur stderr et stdout.
     
     D'un point de vue général, le Toolkit FLTK laisse l'impression
     d'être bien pensé. La documentation augmente la petite taille de
     l'exécutable (80ko pour un « hello world ») ainsi que des composants graphiques
     2D et 3D (OpenGL) légers et rapides. De plus, la bonne portabilité doit être
     soulignée.
    
      
      
       Captures d'écran de FLTK sous Linux et Windows 2000 (code source pour FLTK ici
      (fltk_src.tar.gz) )
    
    
     
Résumé sur FLTK
    
      
        | Nom : 
 | Fast Light Tool Kit | 
      
        | Version : 
 | 1.1.5rc2 
 | 
      
        | Systèmes d'exploitation : 
 | Linux, Win32, MacOS 
 | 
      
        | Langage : 
 | C++ 
 | 
      
        | Licence : 
 | LGPL 
 | 
      
        | Avantages : | 
            bibliothèque très légèreCode source incluant la documentation et l'environnement
	    de développement « fluid ».
bon support OpenGL (non testé)
contrôles génériques sous Windows | 
      
        | Inconvénients : 
 | 
            Installation sous Win32 (Visual C++) non sans
            problèmesL'environnement de développement « fluid »
	    n'est pas stable sous Windows. | 
      
        | Environnements de développement : 
 | e.g. fluid (GUI Builder) 
 | 
      
        | WWW : | http://www.fltk.org,
        Download : http://freshmeat.net/projects/fltk/ 
 | 
      
        | Documentation : 
 | Manuels, Tutoriels, Listes de diffusion e.g. http://
 
 | 
      
        | Projets références : 
 |  | 
      
        | Distribution : 
 | Petite distribution, très méconnu, même dans la communauté
	de développeurs. 
 | 
    
    
     
     
Le Toolkit FOX
    Le Toolkit FOX prétend être le plus rapide des toolkits disponibles. Il
    offre un large éventail d'éléments GUI et une interface OpenGL.
    
    
    Les installations sous Linux et Windows se sont déroulées sans
    problème. Une documentation détaillée ainsi que des exemples de
    projets sont fournis. Un descriptif des classes n'est pas inclus
    dans la version présentée mais est disponible en ligne.
    
      
      
      Capture d'écran pour FOX sous Windows 2000 (Code source ici
      (fox_src.zip)).
    
     
Résumé sur FOX
    
      
        | Nom : 
 | FOX Toolkit | 
      
        | Version : 
 | 1.2.9 
 | 
      
        | Systèmes d'exploitation : : 
 | Linux, Win32 
 | 
      
        | Langages : 
 | C++ 
 | 
      
        | Licence : 
 | LGPL 
 | 
      
        | Avantages : |  | 
      
        | Inconvénients : 
 |  | 
      
        | Environnements de développement : 
 |  | 
      
        | WWW : | http://www.fox-toolkit.org 
 | 
      
        | Documentation : 
 | Manuels, Tutoriels, Listes de diffusion | 
      
        | Projets références : 
 |  | 
      
        | Distribution : 
 | petite distribution | 
    
    
     
Autres possibilités
    En plus des bibliothèques pré-citées, je souhaiterais aussi mentionner
    les projets suivants que je ne vais pourtant pas détailler.
    
      - GNUstep [http://www.gnustep.org/]: utilisation limitée
      sous Windows
- Visual Component Framework [http://vcf.sourceforge.net/]:
      Pas de version Linux complète disponible
JAVA
    En 1995, la compagnie Sun présentait un nouveau langage de programmation.
    En plus des ordinateurs de bureau, Java était prévu pour des applications
    professionelles (machines à café, grilles-pain, etc...). La principale
    percée vint tout d'abord des applications internet (« applets ») connectées
    directement aux navigateurs. Dans le même temps, Java fut utilisé pour
    des applications indépendantes (sur la machine locale), qui sont très
    reconnues pour la variété de leurs possibilités.
     
     Ci-dessous, nous allons lister et expliciter brièvement les principales caractéristiques de Java.
     
     
Indépendant de la plate-forme
    Java est indépendant de la plate-forme. Les applications Java consistent
    en du byte-code qui est interprété par une machine virtuelle. De ce
    fait, les applications peuvent tourner sur n'importe quel matériel pour
    lequel une machine virtuelle existe.  L'interprétation par une machine
    virtuelle implique une exécution plus lente, comparée à du code compilé.
    Pour contrer cet inconvénient, des améliorations ont été développées,
    comme la compilation « juste-à-temps » (Just-in-Time -JIT), qui traduit
    les instructions du programme venant de la machine virtuelle en des
    instructions pour la machine physique. Le résultat dans ce cas est
    un programme stocké en mémoire, qui peut être exécuté rapidement sans
    interprétation. Des analyses plus poussées sur le comportement d'exécution
    avec la technologie HotSpot ont montré des améliorations supplémentaires.
     
Orientation Objet
    Java est orienté objet. Les développeurs de la partie orientation
    objet se sont inspirés de Smalltalk. Probablement pour des raisons
    de performance, il existe toujours des types de données primitifs
    qui ne sont pas administrés en tant qu'objets.
     
     
Syntaxe du langage
    La syntaxe de Java est similaire à celles du C ou C++, cependant,
    les bugs impliquant des contradictions ne furent pas adoptés. Un des
    principes de développement du langage était de combiner les
    meilleurs concepts des langages de programmation existant.
     
     Quelques exemples :
    
      - pas de pré-processeur. Le pré-processeur ainsi que les fichiers
      en-têtes (header files) ne sont plus nécessaires puisque toutes
      les informations sont lues directement depuis les fichiers de classes.
- pointeurs : Java n'utilise pas les pointeurs, le passage par
      référence est utilisé à la place. Une référence représentant
      un objet.
- corbeille : pour éviter les problèmes avec la création et la
      suppression des objets, l'administration des objets est réalisée
      par l'environnement d'exécution de Java (Java Runtime-Environment).
      En quittant la liste active, les objets sont automatiquement effacés.
      Les objets ou les listes en mémoire, qui ne sont pas autorisées, ainsi
      que les destructeurs défectueux sont évités par cette technique.
- exceptions : contrairement à la gestion des exceptions dans C++,
      les exceptions Java sont utilisées de façon plus intense, elles sont
      mêmes souvent obligatoires.
 
Bibliothèque de classes
    Java inclut une bibliothèque de classes très étendue pour la génération de surfaces : JFC (Java
    Foundation Class). Le nom de code
    Swing a été adopté.
     
Securité
    Le code Java est initialement ausculté pour vérifier la structure
    et la sécurité. Un gestionnaire de sécurité scrute les accès aux
    périphériques. Tout problème de sécurité est reporté comme une
    exception lors de l'exécution.
     
Java dans les projets
    Les avantage mentionnés ont des effets secondaires qui rendent Java
    incompatible avec certains types de projets. Ces propriétés ne sont
    pas des erreurs ou des faiblesses, mais elles furent consciencieusement
    pensées, elles appartiennent à la philosophie du langage.
    Parmi elles, on trouve :
    
      - accès aux périphériques spécifiques de la plate-forme
- accès direct au matériel
- interventions dans le système d'exploitation
Java Development Kit (JDK)
    Le kit de développement Java peut être téléchargé depuis le
    site de Sun. Il inclut le bagage classiques d'applications, de classes
    et de documentation en ligne Java. Les applications sont : un compilateur,
    un débogueur, un visionneur d'applets, ainsi qu'une variété de programmes
    auxiliaires, nécessaires pour générer et tester des applications et des
    applets Java. Le kit offre uniquement l'essentiel, le compilateur devant
    être lancé depuis la ligne de commande. Le paquet contient aussi
    l'environnement d'exécution Java (Java Runtime Environment - JRE),
    incluant la machine virtuelle qui est requise pour exécuter le byte-code.
    Enfin, la documentation décrit l'ensemble de l'API (Application Programmer
    Interface - Interface de programmation d'applications).
    
     
JHelloWorld
    Avec l'aide du JDK standard, l'application « hello world »
    peut être implémentée.
    Étape 1 : Génération du code source.
sh>vi Helloworld.java
public class HelloWorld {
  public static void main (String[] args) {
    System.out.println("Hello World!");
  }
}
    Le nom du fichier et de la classe doivent correpondre.
    Étape 2 : Traduction code vers le byte-code.
sh>javac Helloworld.java
    
    Étape 3 : Lancement de l'application en utilisant la machine virtuelle.
sh>java Helloworld
    
     
JavaScript et Java
    On pense souvent que JavaScript et Java ont des similarités.
    C'est faux. JavaScript fut originellement développé par Netscape
    comme un langage de script pour être embarqué dans HTML. Ce n'est
    pas un langage de programmation en lui-même, il dépend du navigateur.
    Le nom JavaScript est plus à considérer comme un gag marketing.
     
Essais de standardisation
    Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives pour rendre Java standard
    ont échoué. Une des raisons de ceci peut être la volonté de Sun de
    garder le contrôle exclusif sur les développements futurs et sur les
    standards de Java.
     
Décompilation
    Un problème de Java est que les applications peuvent être
    décompilées. Malgré toutes les précautions de sécurité, il est
    toujours possible à l'heure actuelle de convertir le byte-code
    en code source. Ceci est possible car le byte-code est écrit pour
    un processeur virtuel et contient donc des informations importantes
    supplémentaires. Ce surplus d'informations rend beaucoup plus aisée
    la décompilation du byte-code. Vous ne pouvez donc pas cacher une API
    propriétaire ou une connaissance spéciale dans le code.
     
Langage miracle ou mode de courte durée
    Le concept Java fut d'abord perçu comme l'ultime réponse
    aux développements de type plate-forme indépendant. Cependant,
    l'effet de mode fut vite passé. Il existe des conflits de version
    entre les différentes machines Java et la vitesse d'exécution est
    un problème. Beaucoup d'entreprises revinrent après quelques essais
    vers le standard C++. L'augmentation du nombre de téléchargements
    de wxWidgets rend compte de cela.
     
     Un site intéressant dans ce contexte est :
    http://www.internalmemos.com/memos/memodetails.php?memo_id=1321
    où des employés de Sun apportent des arguments contre Java.
     
GUI avec Java
    Java offre par défaut 2 possibilités de programmer des interfaces
    graphiques :
    
      - Java est fourni avec une riche bibliothèque de classes (JFC,
      Swing). Aucune fonction de système d'exploitation n'est
      utilisée ici. Toutes les boites de dialogues sont dessinées
      avec des instructions Java. Ceci permet de changer le « look&feel »
      lors de l'exécution. Vous pouvez voir une capture d'écran
      ci-dessous.
- Les fonctions de base de AWT. AWT ne propose pas des éléments
      avancés (des arbres par exemple), ce n'est donc pas le bon
      choix pour la plupart des applications.
    
      
      
      Captures d'écran Java avec l'apparence Metal-, Motif- et GTK+ (Code source ici
      (java_src.zip))
      
      
      
      Captures d'écran Java avec l'apparence Windows sous Windows
      2000 et Windows XP (code source identique)
    
    
    Puisque tous les navigateurs utilisés supportent Java, les
    applications peuvent donc être écrites pour tourner au sein
    d'un navigateur. Cette technologie peut alors être utilisée
    pour des technologies embarquées où le java byte-code est
    téléchargé depuis un serveur web intégré dans l'application.
    
    Les captures d'écran suivantes montrent la même application mais
    sous forme d'une applet intégrée dans une page web.
    
      
      
      Capture d'écran de l'application sous forme d'applet
       Java (code source ici
      (java_applet.zip))
    
     
SWT et Eclipse
    Bien que Java offre les mêmes éléments GUI que les autres toolkit,
    les développeurs se sont plaints. Les plus gros problèmes étaient
    une vitesse d'exécution trop lente et un manque de fonctionnalités.
    IBM a alors développé une alternative : SWT (pour Standard Widget
    ToolKit) qui permet l'utilisation d'éléments natifs GUI sous Java.
    Un des projets référence est l'environnement de développement Eclipse
    (aussi développé par IBM) qui offre des outils de développement indépendants
    de la plate-forme. Le toolkit et l'environnement de développement sont tous
    deux des logiciels libres.
    
     
Abréviations utilisées dans le contexte JAVA
    
      
        
          | JDK (Java Development Kit) | Le paquet Java complet pour générer des
	  applications Java. Contient des applications, des classes
	  Java et la documentation 
 | 
        
          | JRE (Java Runtime Environment) 
 | comprend la machine virtuelle, obligatoire pour faire
	  tourner des applications Java. 
 | 
        
          | J2ME (Java 2 Micro Edition) 
 | Java pour composants à ressources limitées. 
 | 
        
          | J2SE (Java 2 Standard Edition) 
 | Java pour le desktop (Linux, Windows, ...) 
 | 
        
          | J2EE (Java 2 Enterprise Edition) 
 | Java pour la génération d'applications client-serveur multi-couches
	  ainsi que les servlets Java et les JSP (Java Server Pages). 
 | 
        
          | JFC (Java Foundation Class) | Classes pour développer des GUI (->Swing) | 
      
    
    
     
Résumé sur Java
    
      
        
          | Nom : 
 | JAVA 2 PLATFORM STANDARD EDITION DEVELOPMENT KIT
          5.0 | 
        
          | Version : 
 | 5.0 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | 
              Linux, Windows, AIX, Solaris (SUN), (possibilité de MacOS,
              OS/2, FreeBSD, Amiga, BeOS) (Jikes -> IBM) | 
        
          | Langage : 
 | JAVA 
 | 
        
          | Licence : 
 | licence propriétaire (SUN) 
 | 
        
          | Avantages : | 
              Langage robuste (plusieurs sources d'erreurs sont éliminées
	      par le concept du langage).
 
 | 
        
          | Inconvénients : 
 | 
              Langage propriétaire, contrôlé en exclusivité par
              Sunmachine virtuelle, doit correspondre à l'architecture cible
vitesse d'exécution trop lenteprogrammer en SWT est plus complexe qu'en Swing
 | 
        
          | Environnement de développement : 
 | e.g. Eclipse 
 | 
        
          | WWW : | http://java.sun.com | 
        
          | Documentation : 
 | manuels, tutoriels général : http://java.sun.com/j2se/1.5.0/docs/,
          http://www-e.uni-magdeburg.de/mayer/java.html
 SWT : http://eclipse-wiki.info/SWT,
          http://www.java-tutor.com/java/swtlinks.html
 
 | 
        
          | Projets références : 
 |  | 
        
          | Distribution : 
 | très grande distribution 
 | 
      
    
     
Kylix
    Kylix est un environnement de développement multi plate-formes pour Linux
    et Windows. En s'appuyant sur la bibliothèque CLX (Component Library for
    Cross-platform) de Borland, on peut coder sous Delphi et C++ des applications
    capables de tourner sur les deux plate-formes. Selon un rapport de la page
    de Wikipedia (lien fr.wikipedia.org/wiki/Kylix).
    Cette bibliothèque est un conteneur de la bibliothèque Qt décrite précédemment.
    En plus, l'IDE Kylix est évidemment une application Linux non-native,
    basée sur wine (lien fr.wikipedia.org/wiki/WINE) dont
    l'exécutable doit être lié à libwine. Tout bien réfléchi, Kylix
    peut ne pas être un bon choix pour les développeurs C++ puisque
    l'utilisation de Qt combiné à un IDE libre est possible.
    
     
     
Résumé sur Kylix
    
      
        
          | Nom : 
 | Kylix 
 | 
        
          | Version : 
 | 3 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Windows, Linux 
 | 
        
          | Langages : 
 | Delphi, C++ 
 | 
        
          | Licence : 
 | Logiciel propriétaire 
 | 
        
          | Avantages : | 
              développement sous Delphi et C++
 | 
        
          | Inconvénients : 
 |  | 
        
          | Environnement de développement : 
 | Kylix 
 | 
        
          | WWW : | http://www.borland.de/kylix | 
        
          | Documentation : 
 | 
 | 
        
          | Projets références : 
 | 
 | 
        
          | Distribution : 
 | pas très diffusé 
 | 
      
    
    
    
    
     
     
Smalltalk
    Smalltalk est un classique parmi les langages de programmation. Il fut
    développé en 1969/70 par Xerox et est toujours aujourd'hui un bon
    exemple de langage orienté objet. Tout est un objet dans Smalltalk.
    Il n'y a pas de types de données simples. Smalltalk fonctionne
    comme Java et .Net (voir plus loin) dans une machine virtuelle.
    La syntaxe essaie de rester proche de l'anglais parlé mais est
    totalement différente des autres langages. Smalltalk est utilisé
    depuis les débuts des environnements graphiques. Smalltalk était
    en avance de 10 à 15 ans sur son temps. Smalltalk était une réussite
    jusqu'à ce que Java émerge.
     
    Voici le programme 'Hello world !' sous Smalltalk :
Transcript show: 'Hello world !'; cr.
    Smalltalk est toujours utilisé aujourd'hui. La version la
    plus largement diffusée est Smalltalk-80 (standardisée en 1980).
    Squeak est un environnement de développement puissant pour Smalltalk.
     
Résumé sur Smalltalk
    
      
        
          | Nom : 
 | Smalltalk (e.g. Squeak) 
 | 
        
          | Version : 
 | 3.6 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Windows, Linux, Solaris, MacOSX, Darwin 
 | 
        
          | Langage : 
 | Smalltalk 
 | 
        
          | Licence : 
 | Open Source 
 | 
        
          | Avantages : | Entièrement orienté objet | 
        
          | Inconvénients : 
 | Smalltalk est « poussé sur la touche » par Java et a une communauté
	  d'utilisateurs bien moins active. | 
        
          | Environnement de développement : 
 | Squeak 
 | 
        
          | WWW : | http://www.smalltalk.org | 
        
          | Documentation : 
 | 
 | 
        
          | Projets références : 
 | 
 | 
        
          | Distribution : 
 | pas très diffusé | 
      
    
    
    
    
     
Mozilla
    Mozilla? Un navigateur web ? Comment peut-on programmer avec un navigateur
    web ? Mozilla n'est pas seulement un navigateur web mais aussi un
    framework indépendant de la plate-forme qui inclut différents standards tel
    que XUL (langage basé sur XML). XUL est utilisé pour définir la structure
    et le contenu d'une application. Tous les fichiers sont en texte clair.
    Mozillla ne distingue pas les programmes des pages web.
    
    Si vous entrez la chaîne suivante dans la barre d'adresse de mozilla,
    alors le navigateur lui-même sera affiché :
chrome://navigator/content
Le code suivant affiche un bouton dans le navigateur Mozilla. Il
ouvre une fenêtre contenant le texte « Hello World » lorsque vous cliquez
dessus :
<?xml version="1.0"?>
<!-- Beispiel XUL Datei -->
<window
xmlns="http://www.mozilla.org/keymaster/gatekeeper/there.is.only.xul">
<box align="center">
  <button label="Push" onclick="alert('Hello World');" />
</box>
</window>
    Le développement logiciel avec mozilla est très différent
    des formes plus classiques de développement. Mozilla dispose de
    beaucoup d'innovations comme la séparation de l'application et
    de sa présentation. Ceci permet de changer l'aspect d'une
    application (à l'aide de « Thèmes »). Des projets connaissant le
    succès tels que le navigateur web Firefox montrent que c'est un
    framework robuste.
    
      
      Captures d'écran sous Linux et Windows 2000 (code source ici
      (moz_src.tar.gz)).
    
    
     
Résumé sur Mozilla
    
      
        
          | Nom : 
 | Mozilla 
 | 
        
          | Version : 
 | 1.6 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Windows, Linux 
 | 
        
          | Langage : 
 | XUL 
 | 
        
          | Licence: 
 | Mozilla Public License, Netscape Public License | 
        
          | Avantages : | 
              concepts innovantssupport pour de nombreux standards du web (JavaScript,
              Stylesheets - CSS,...)applications tournant dans le navigateur ou en « indépendant » | 
        
          | Inconvénients : 
 | 
 | 
        
          | Environnement de développement : 
 | 
 | 
        
          | WWW : | http://www.mozilla.org 
 | 
        
          | Documentation : 
 | Manuels, tutoriels, listes de diffusion. E.g
          www.xulplanet.com | 
        
          | Projets références : 
 | Mozilla Firefox | 
        
          | Distrubution : 
 | très diffusé, mais rarement utilisé comme logiciel
	  de développement. 
 | 
      
    
    
    
    
     
La réponse de Microsoft
    Pendant ce temps, Microsoft n'a bien sûr pas reconnu les outils
    en place et a introduit sa propre approche. Sous le nom de .Net,
    une plate-forme fut développée, dont l'un des principaux
    objectifs était de réduire la migration de développeurs vers la
    plate-forme concurrente Java. En y regardant de plus près, on
    s'aperçoit que plusieurs parallèles ont été faits avec les
    concurrents, même s'ils ont pris des noms différents. L'équivalent
    du 'byte-code' Java est nommé C# 'Intermediate Language' MSIL.
     
     
Qu'est ce que .NET ?
    .Net est une technologie propriétaire de Microsoft qui devrait être
    la base de tous les produits Microsoft à venir. Le support pour
    la bibliothèque - jusqu'à maintenant favorisée - MFC pour Visual C++ fut
    abandonné avec l'introduction de .Net. .Net devrait simplifier
    le développement d'applications liées au réseau et/ou à Internet.
    Beaucoup d'idées de Java furent adoptées. .Net supporte la
    programmation oritentée objet et est fourni avec une bibliothèque de
    classes unique qui peut être utilisée par plusieurs langages de
    programmation (C#, VB.NET). Cela signifie que le « langage intermédiaire »
    - qui accède au matériel cible - est généré par le code du programme
    (comparez : code source Java -> Java byte-code -> machine
    virtuelle -> matériel physique)...
     
     Les versions futures de Windows devraient être fournies avec le
     framework .NET.
     
     
Qu'est-ce que Visual Studio .NET ?
    Visual Studio .NET est un environnement de programmation destiné
    à simplifier le développement de logiciels .NET mais il n'est pas
    obligatoire.
     
     
Différences entre Visual Basic (VB) et VB .NET
    Bien que VB.NET - pour des raisons de compatibilité - supporte
    beaucoup de fonctions VB et que la syntaxe du langage fut maintenue,
    c'est un langage de programmation totalement nouveau.
     
     
Quel langage de programmation est le plus adapté ?
    Puisque le code source de VB.NET et de C# sont transformés
    en MSIL, le langage de programmation importe peu. Il n'y a,
    par exemple, pas de différences entre du code C# et VB.NET.
    Le compilateur C# doit être tout de même plus adapté car il
    fut développé pour le framework .NET.
     
     
.NET et Linux
    Malgré l'approche « indépedant de la plate-forme », Microsoft ne devrait
    sûrement pas développer une version Linux de .NET. C'est pourquoi une
    équipe de développeurs - proche de Miguel de Icaza (Ximian : Evolution) -
    s'est engagée dans cette tâche. Le paquet open-source Mono,
    version 1.0, est aujourd'hui disponible.
     
     
     
Résumé sur .NET
    
      
        
          | Nom : 
 | Microsoft .NET-Framework 
 | 
        
          | Version : 
 | 
 | 
        
          | Systèmes d'exploitation : 
 | Windows, Linux 
 | 
        
          | Langages : 
 | C#, Windows : VB.NET 
 | 
        
          | Licence : 
 | licence propriétaire 
 | 
        
          | Avantages : | 
              inclus dans les prochains Windows
 | 
        
          | Inconvénients : 
 | 
              logiciel propriétairepas de version Linux de .NET disponible
API complètement nouvelle
 | 
        
          | Environnement de développement : 
 | Visual Studio .NET 
 | 
        
          | WWW : | 
 | 
        
          | Documentation : 
 | 
 | 
        
          | Projets références : 
 | 
 | 
        
          | Distribution : 
 | faiblement diffusé pour le moment 
 | 
      
    
    
    
    
     
Pour conclure
    Avant l'évaluation finale, reprenons l'objectif initial :
    le but est le développement d'une « interface », qui doit
    communiquer par le réseau avec le matériel connecté. Pour
    cette raison, le code source doit être traduit pour les
    plate-formes Linux et Win32. L'application ne doit pas se
    distinguer des autes logiciels existant sur le système. Avec
    cette tâche, la vue des paquets testés apparaît biaisée et
    on ne peut pas émettre un jugement valide globalement.
     
     Le meilleur exemple est le toolkit FLTK. Avec lui, nous disposons
     d'un système puissant dans un tout petit paquet. Ses forces sont
     la taille du code source, une bonne interface graphique et une
     bonne portabilité. Ces propriétés font de ce toolkit un bon outil
     pour des projets d'applications graphiques ou embarquées. Pour le
     développement « d'interface », le nombre de classes disponible, la
     manipulation et l'apparence des applications générées posent problème.
     C'est pourquoi le toolkit FLTK est moins approprié pour ce type de
     tâches.
     
     Une grosse déception pour les développeurs doit être le projet
     GTK+ sous Windows. La communauté Linux pourrait démontrer un peu
     plus d'engagement. Les avertissements placés sur le site ne
     sont pas faits pour coder en toute confiance. Ceci est d'autant
     plus regrettable que le paquet GTK+ semble bien réalisé. Le
     potentiel est plutôt large ; l'implémentation pour la plate-forme
     Windows reste en attente.
     
     Utiliser les outsiders Smalltalk et Mozilla relève de choix
     personnels. Une entreprise, qui fait son chiffre sur du matériel
     développé en son sein, peut ne pas être portée sur des tentatives
     plus philosophiques. Bien que Smalltalk soit le meilleur langage
     de programmation orienté objet et que le langage XUL de Mozilla donne
     encore plus de signification au navigateur inclus, ces paquets
     ne sont pas des produits majeurs pour le développement logiciel.
     
     Dans cette étude Kylix, ainsi que GTK+ pour Win32, laissent une
     impression plutôt négative. On retrouve très peu de la gloire du
     produit originel Turbo Pascal. Dans les années 80 Borland sortit
     un IDE puissant avec son produit, qui tournait sur des ordinateurs
     personnels ainsi que sur les premiers PCs. Il était reconnu pour
     son prix raisonnable et son exécution rapide. Depuis, bien des
     choses ont changé. Borland est devenu Inprise puis est redevenu
     Borland. Turbo Pascal a changé pour Object Pascal, puis Delphi
     et finalement Kylix (avec bien sûr son lot d'extensions et de
     changements). Son utilisation n'est plus justifiée à l'heure
     actuelle - du moins pour de nouveaux projets.
     
     Dans ce contexte, Microsoft démontre qu'il reconnait le besoin
     actuel. Initialement, l'entreprise essaya de suivre le standard
     Java avec Visual++. En plus des commandes standard Java,
     des accès à l'API Win32 et même des accès à la base de registre
     Windows étaient permis (ce qui est contraire à la philosophie
     du langage). De plus, les exécutables Win32 étaient générés
     automatiquement. Après quelques empoignades judiciaires avec
     Sun, un avertissement devait être affiché indiquant que
     l'application nouvellement créée peut ne pas fonctionner avec
     d'autres systèmes d'exploitation. La fin de l'histoire vit
     Microsoft arrêter son engagement avec Java. Une toute nouvelle
     stratégie fut développée. Avec .NET et C# un standard tout neuf
     fut généré. La combinaison de Windows, .NET et C# est certainement
     une bonne solution, mais c'était aussi le cas avec la combinaison
     - maintenant obsolète - de Windows avec Visual++ et la bibliothèque de
     classes MFC. L'inconvénient est que l'on est inconditionnellement
     à la merci du fournisseur qui veut imposer « son » standard (Windows).
     Microsoft n'a certainement prévu aucune implémentation de .NET vers
     d'autres systèmes d'exploitation dans un futur proche. Le projet de
     conversion Mono doit d'abord prouver son intérêt. Malgré les résultats
     initiaux, aucune conclusion ne peut être tirée à l'heure actuelle.
    
     
     Les paquets recommandés sans limitation sont Qt, wxWidget et
     Java. Le choix final est difficile puisque tous trois sont
     capables de générer des interfaces logicielles complexes. Plusieurs
     facteurs sont à prendre en compte : la qualité du support, les coûts,
     la maturité du langage, la philosophie de programmation, etc.
     Les distinctions se trouvent dans les détails ; la philosophie
     Java, ne permet pas d'accès direct au matériel, mais peut avoir
     des avantages sous d'autres aspects. D'un point de vue technique,
     les trois concurrents peuvent convenir sans problèmes.
     
     Reste une conclusion subjective de la part de l'auteur :
     les partisans de l'Open-Source peuvent se pencher sur wxWidget
     pour leurs projets. En plus d'un concept agréable et d'un bon
     support, une documentation complète est disponible.
     
     
  
 
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